L’Union des groupements des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) a noté avec regret la radicalisation sans précédent des positions de certains acteurs politiques.
Réunis, hier lundi 22 février en session extraordinaire à la bourse du travail de Treichville, le comité exécutif de l’Ugtci a déploré et s’est indigné de l’arrêt du processus de sortie de crise. « Malgré toutes les missions de bons offices et notamment la dernière, des représentants des confessions religieuses, l’Ugtci note avec regret, la radicalisation sans précédent de certains acteurs politiques », a déclaré le secrétaire général de l’Ugtci, Ebagnerin Joseph. Celui-ci a regretté les derniers développements du climat social marqué par des manifestations de rue aux conséquences économiques graves qui en rajoutent aux souffrances des uns et des autres. « L’Accord politique de Ouagadougou constitue l’ultime espoir des travailleurs de voir enfin s’organiser des élections libres, justes et transparentes, gage d’un retour à la normalité et à la paix dans notre pays », a-t-il indiqué. Avant d’interpeller les acteurs politiques de tous bords sur leurs responsabilités devant l’histoire. « l’Ugtci attire, avec insistance, l’attention de tous les partenaires extérieurs sur la gravité de la situation sociopolitique et les encourage à poursuivre leurs efforts et contacts aux fins d’un retour immédiat de la paix », a souhaité le secrétaire général de l’Ugtci, qui a fait ces recommandations : « L’Ugtci souhaite qu’en période très sensible, les Forces régulières mettent un point d’honneur à assurer la protection des personnes et des biens, ce qui est à notre sens une de leurs priorités ». Par ailleurs, Ebagnerin Joseph a invité le chef de l’Etat et le Premier ministre à tout mettre en œuvre pour associer les acteurs politiques à la mise en œuvre de l’accord de Ouaga.
|